Nos Services
La Botterie
Nous développons actuellement un service de fabrication artisanale de chaussures 100 % cuir, réalisées à la main avec un savoir-faire traditionnel.
Chaque modèle est conçu avec des cuirs nobles et durables, fournis par des tanneries locales.
Notre objectif : allier qualité, confort et respect de l’environnement pour vous offrir des chaussures uniques et responsables.

Un nouveau projet qui prend forme
La fabrication artisanale de chaussures est un service que nous souhaitons développer à moyen terme.
Après avoir terminé toutes mes formations en décembre 2024, place maintenant à la pratique et à la création de modèles.
Une paire de sandales pour femme est d’ailleurs en cours de développement !

Une matière noble pour vos pieds
Notre ambition est de proposer des chaussures entièrement en cuir :
- la tige (le dessus de la chaussure),
- la première de montage (la semelle intérieure sur laquelle repose votre pied)
- la semelle d’usure (celle qui touche le sol) seront toutes en cuir.
Pourquoi le cuir ? Parce que c’est une matière noble, naturelle, durable et respectueuse de l’environnement.

Le cuir, un choix durable et responsable
Le cuir est issu de peaux animales transformées par tannage, ce qui le rend résistant et souple.
Bien entretenu, un cuir de qualité peut durer des années, et il s’inscrit parfaitement dans une démarche d’économie circulaire, en valorisant les co-produits de l’industrie agroalimentaire.

Le cuir de nos tanneries régionales
Nous travaillons avec des tanneries locales :
- la Tannerie Arnal, près de Rodez, nous fournit les cuirs pour la tige et la première de montage,
- la Tannerie Valeix, dans l’Hérault, nous approvisionne en cuir pour la semelle et les renforts.

Les coulisses du métier de bottier
Ces termes vous semblent techniques ? Pas d’inquiétude, vous pouvez en découvrir davantage sur notre métier de bottier et suivre les différentes étapes de fabrication sur notre profil Instagram, où je partage tout ce que j’ai appris chez les Compagnons à Pantin ou en bas de page.
Sandales, nu-pieds
Nous développons actuellement un modèle de sandales en cuir, une matière noble, naturelle et durable.
Soucieux de l’environnement, nous collaborons avec des tanneries régionales, dans une démarche responsable et locale.

Sed sed amet montes massa

Consectetur mauris purus

Ipsum leo faucibus tincidunt lectus lacu

Fabrication de chaussures
Fabriquer une chaussure de A à Z, c’est tout un métier… et une belle aventure. Le travail de bottier demande du temps, de la technique et beaucoup de pratique. C’est un objectif que nous construisons pas à pas, pour pouvoir un jour vous proposer des modèles faits main, durables et bien pensés.
Vous pouvez suivre notre apprentissage, nos avancées, nos petites victoires (et parfois nos galères !) sur notre page Instagram.
Voici ci-dessous, les grandes étapes de la fabrication d’une chaussure artisanale. Un travail d’équipe qui mobilise cinq métiers complémentaires : le formier, le patronneur, le piqueur, le monteur et le bichonneur.
Les grandes étapes de la fabrication de chaussures

1. Patronnage
Le patronnage, c’est l’art de dessiner directement sur la forme, la chaussure que l’on souhaite créer. Ce tracé précis permet ensuite de réaliser les patronnages de chaque pièce de cuir qui composera le modèle.
Chez nous, ce travail se fera dans le respect de la tradition : à l’œil, à la main… avec patience et savoir-faire.

2. Piquage
Le piquage, c’est l’étape où l’on assemble les différentes pièces de cuir (préalablement coupées et préparées avec soin) pour former la tige : la partie haute de la chaussure qui enveloppe le pied.
C’est un travail de précision et de finesse, où chaque couture compte : elles doivent être solides mais aussi soignées.

3. Montage
Le montage est l’étape où la chaussure prend forme, au sens propre. La tige est fixée sur la forme, puis assemblée à la première de montage (une sorte de semelle intérieure), avant d’être reliée à la semelle d’usure (celle qui touche le sol).
C’est aussi à ce moment-là que le talon est réalisé. Le monteur veille à ce que tout soit bien aligné, solide et équilibré, pour garantir confort, durabilité et élégance.

Bichonnage
Le bichonnage, c’est l’art des finitions. Nettoyage, cirage, lustrage, petits ajustements ; chaque détail compte.
C’est cette dernière étape qui donne à la chaussure son éclat final, révèle la qualité du cuir et souligne tout le travail réalisé en amont. Un vrai travail de mise en valeur, tout en délicatesse.
Le travail de forme, « moule » en bois qui détermine la silhouette de la chaussure, ne fait pas partie de nos prestations.
Nous collaborons avec un formier spécialisé pour cette étape.
Travail de montage
1. Préparation première de Montage
Le processus commence par la pose d’un morceau de cuir sur la forme, un moule en bois ou en plastique qui reproduit le pied. Cette partie en cuir, appellée la première de montage, accueillera le pied et garantira son confort. Une fois le cuir tendu sur la forme, un travail minutieux s’engage : il s’agit de créer les murs et les avant-trous qui permettront l’assemblage de la tige.
2. Préparation des renfords
Les renforts, façonnés à partir de cuir battu, assurent le maintien de la chaussure à l’avant et à l’arrière. Le renfort avant, appelé « bout dur », protège également les orteils. Pour les préparer, on procède à un parage ; une opération délicate qui demande à la fois force et précision afin d’amincir les bords du cuir sans le fragiliser.
3. Montage de la tige
La tige, partie supérieure de la chaussure, est ensuite fixée sur la forme à l’aide de pointes. C’est également à ce moment que les renforts sont insérés entre la doublure et le cuir extérieur. Le montage demande une grande précision pour éviter tout pli au niveau des zones courbes (avant et arrière) et pour que le cuir soit bien tendu, garantissant à la fois confort et élégance.
4. Couture de la trépointe
On vient ensuite coudre la trépointe (une bande de cuir) qui relie solidement la tige à la première de montage. Cette étape est cruciale dans les modèles haut de gamme. Selon la méthode, la trépointe peut faire le tour complet de la chaussure (modèle « baraquette ») ou s’arrêter au niveau du talon (modèle « talon anglais »).
5. Travail du cambrion et du remplis
Le cambrion, pièce rigide en cuir, bois ou métal, est positionné sous la voûte plantaire pour soutenir la cambrure du pied. Il est accompagné d’un remplis en liège qui apporte souplesse et isolation. Ces éléments se rejoignent au niveau des flancs et se loger entre la trépointe et la première de montage.
6. Semellage et couture petit-points
Vient ensuite la pose de la semelle d’usure, cousue à la trépointe selon la méthode du « petit-point », gage de solidité et de durabilité. Cette couture traditionnelle (tout comme la couture trépointe) est réalisée à la main avec un ligneul (un fil poissé composé de lin torsadé) et des soies de sanglier en guise d’aiguille.
7. Montage du talon
Le talon est monté par superposition de couches de cuir, appelées « sous-bouts », jusqu’à la pose finale du « bon-bout », la partie externe en contact avec le sol. Chaque couche est soigneusement positionnée pour assurer un équilibre parfait.
8. Travail des lisses et de la semelle
Une fois la structure complète, on s’attelle aux finitions des lisses (les bords de la semelle) et de la semelle elle-même. Des outils spécifiques, comme les fers à lisses, les queues de talon ou encore les mailloches, sont chauffés puis appliqués sur le cuir préalablement travaillé. Des teintes (noir, brun foncé…) peuvent être appliquées à ce stade pour une finition raffinée.
9. Dernières finitions
L’étape finale consiste à retirer la forme (déforme), puis à coller la première de propreté (semmelle intérieure visible sur laquelle repose le pied). On procède ensuite aux derniers détails : pose des lacets, cirage, lustrage… Chaque geste vise à sublimer le soulier et garantir un rendu impeccable, digne du savoir-faire bottier.